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La France cherche ses 13 fermes d’avenir

L’association Fermes d’avenir et La Ruche qui dit Oui! souhaitent, ensemble et grâce aux citoyens, promouvoir l’agriculture paysanne. Ils lancent un concours pour soutenir le développement de 13 projets innovants. Explication d’un dispositif sacrément malin.

Maxime est plutôt du genre à cumuler les projets et les challenges.
Maxime est plutôt du genre à cumuler les projets et les challenges.

Maxime de Rostolan est enthousiaste, sans doute de naissance. Ingénieur de formation, il réalise avec deux amis à l’issue de ses études un tour du Monde de l’eau qui donnera naissance aux « Aventuriers de l’Or Bleu », publié aux Presses de la Renaissance. Mais depuis 2007, c’est l’agroécologie qui le passionne. Il creuse ce sillon, se forme, fréquente quelques spécialistes reconnus comme Charles Hervé-Guyer de la Ferme du Bec-Hellouin et François Léger, de AgroParisTech / INRA. Il fonde alors Blue Bees, la première plateforme de financement participatif dédiée à l’agroécologie. Et puis voilà, il passe le cap, quitte la vie de citadin parisien et lance Fermes d’avenir en passant lui-même à l’action au Domaine de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire.

 

Guilhem, designer industriel de formation, amateur éclairé de cuisine et fondateur de la Ruche qui dit Oui.
Guilhem, designer industriel de formation, amateur éclairé de cuisine et fondateur de la Ruche qui dit Oui.

Maxime ne pouvait pas ne pas croiser le chemin de Guilhem Chéron, fondateur de La Ruche qui dit oui et gentiment surnommé par nos confrères de La Tribune, « le court-circuiteur ». Côté enthousiasme et dynamisme, ils se sont trouvés, côté philosophie de vie, Guilhem résume « En France et dans le monde, une intelligence collective puissante est en action autour de pratiques agricoles écologiquement et socialement innovante. Le futur se réinvente à partir de la terre. »

 

 

La micro-ferme de la Bourdaisière utilise les techniques de permaculture et d’agro-écologie. Photo Jean-Robert Dantou / Agence VU
La micro-ferme de la Bourdaisière utilise les techniques de permaculture et d’agro-écologie. Photo Jean-Robert Dantou / Agence VU

Et toutes ces pensées et compétences mises bout à bout amènent nos deux militants à ouvrir un concours qui va sérieusement marquer la réforme territoriale en cours, avec la recherche des 13 fermes d’avenir (représentantes des 13 futures régions) qui incarnent l’agriculture de demain. Le tout, avec des financements à la clef, entre 10.000€ et 30.000€.

Ils nous expliquent le projet ici.

Calendrier
Avril 2015 : Ouverture de l’appel à projet
Juin 2015 : Sélection des 13 fermes lauréates, une par région
Sept 2015 : Lancement de la campagne de crowfunding pour compléter la dotation
Juin 2016 : Journée portes ouvertes des 13 fermes et présentation de leur projet.

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Plus d’infos sur le site du concours La France cherche ses fermes d’avenir

8 commentaires

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  1. Bonjour, nous avons monté un concept en Charente de poulaillers déplaçables au milieu d’un verger multi-espèces conduit uniquement en phytothérapie (pas de bouillie bordelaise etc…). Nous essayons d’aller au delà du cahier des charges bio. Cependant nous aurons 2 ans d’activité en novembre 2015. Peux -t-on postuler au concours ? Les financements nous permettront la création d’une ferme pédagogique que nous n’avons malheureusement pas les moyens de mettre en place aujourd’hui.. Sinon cette association est une excellente initiative. Cordialement,
    François / 1001 plumes

    1. A la remise des prix, vous aurez 2 ans d’existence. Vous pouvez donc postuler. On attend votre dossier avec impatience.

  2. Bonjour

    Je suis cuisinière. Si un restaurant qui irait de paire avec une ferme d’avenir venait à se créer je serais heureuse d’en faire partie.

  3. Bonjour
    En tant que vétérinaire homéopathe (praticien et enseignant) j’ai pu voir la puissance de cette voie thérapeutique chez l’animal. Aujourd’hui en retraite, j’ai pu ainsi guérir des cas de tétanos, de langue bleue tant chez les moutons que chez les bovins … J’apprends aujourd’hui que cela fonctionne aussi sur les végétaux et ne puis que vous conseiller une méthode qui va de pair avec l’agriculture biodynamique.
    Bon courage et bonne chance
    Jacques

  4. Bonjour Sylvie,
    Merci d’avoir pensé à nous. Vous devez savoir qu’une Ruche est un marché éphémère.
    Si vous souhaitez avoir davantage d’information, vous pouvez me contacter à l’adresse mail suivante: delphine@lrqdo.fr
    Bien à vous,

  5. bonjour,
    je suis conseillère municipale à JOUY EN JOSAS 78350, je suis à la recherche de commerçants désirant s’établir dans un local neuf en centre ville dans un cadre très agréable, en location. (50 m2 site du VIeux Moulin au bord de la Bièvres) sur la rue regroupant l’ensemble des commerces de proximité. une ruche à cet endroit serait bienvenue ! merci de prendre contact avec moi si vous êtes intéressés.

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