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Agriculture 2.0 : coup de pouce et crowdfunding

Oyez, Oyez, la Ruche qui dit Oui donne un nouveau souffle aux producteurs. Depuis le 15 mai, tout le monde peut financer directement des projets du monde agricole. Ils sont présentés sur le site KissKissBankBank, pionnier du financement participatif en France.
Et la Ruche qui dit Oui accompagne ses producteurs via le financement participatif !

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Thomas Boonen, l’un des fournisseurs des Ruches parisiennes est le premier de la série. Le jeune agriculteur mûrit son projet d’installation biologique depuis 7 ans. Il vient de trouver ses terres dans le Pas-de-Calais, il lui faut du matériel pour commencer à produire pour de vrai. C’est chaud ! Et surtout ça vaut pas mal de radis. « Cultirateau pour beaux légumes bio » : voilà le nom de son projet présenté sur le site www.kisskissbankbank.com, un des sites de crowdfunding les plus innovants en France. Soit 7884 euros pour que son cultirateau, machine agricole rouge griotte déploie ses rouleaux dans la terre et prépare le terrain en douceur. « Machine désherbage thermique, semoir tracté petite graine, repiqueuse 2 rangs, ventilateur de courges : quand on a choisi de chérir la terre, la mécanique coûte parfois plus cher que la chimie, rappelle le jeune maraîcher. La collecte financera l’achat de LA machine qui permet de démarrer le travail de maraîchage biologique. » Le projet vient d’être mis en ligne, il a jusqu’à la mi-juillet pour trouver ses mécènes récompensés en photos, balades et rendez-vous autour de l’engin convoité. Pas de somme plancher, pas de plafond non plus, tous les dons sont acceptés. Le must ? Pour 40 euros, le donateur verra son nom gravé sur le cultirateau. Si c’est pas le début de la gloire, ça…

Parce qu’il n’y a pas que la PAC
Ce nouvel accompagnement des agriculteurs s’inscrit dans la logique de la Ruche qui dit Oui  : resserrer les liens entre ceux qui consomment et ceux qui produisent. Avec déjà 450 Ruches inscrites (dont une grosse centaine en fonctionnement), 38 000 membres, 1500 producteurs et des tonnes de légumes qui s’échangent chaque semaine, l’entreprise souhaite soutenir ce secteur fragile. « En France, on continue d’importer la moitié des fruits et légumes bio, rappelle Guilhem Chéron, le fondateur de l’entreprise. Nous enregistrons chaque mois des milliers de nouveaux consommateurs attirés par le local, le fermier, le bio, et surtout par la qualité. Notre rôle est de favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs et d’apporter de la sécurité à ceux qui fournissent déjà les Ruches. »

Qui se ressemble s’assemble
Kisskissbankbank et la Ruche qui dit oui ! ont pas mal de points communs. Il était normal que leurs chemins se croisent. Les deux entreprises sont jeunes, belles et dynamiques (leurs dirigeants aussi). Toutes deux appartiennent au grand mouvement de la consommation collaborative et empruntent les voies du net pour faire buzzer leurs idées à la vitesse de l’octet : animation de communautés, réseaux sociaux, échanges directs… Sur les deux sites, les habitués pourront même retrouver le curseur fatidique. Celui qui indique en temps réel l’avancement du projet : la vente des poireaux à la Ruche qui dit Oui, l’état de la collecte chez Kisskissbankbank. Dans les Ruches parisiennes qu’il fournit, Thomas Boonen fait chaque semaine grimper le curseur jusqu’au plafond. Avec son cultirateau, l’agriculteur trentenaire entend bien réitérer cette prouesse. « Grâce aux contributeurs, mes rêves vont enfin pouvoir pousser dans les choux. » A la Ruche qui dit Oui  on a promis de bien les arroser…

Tout comprendre en vidéo, c’est ici :

La Ferme du Hérisson from GC on Vimeo.

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